Arrestations en Corse et sur le continent : une enquête pour trafic d'armes sur fond de blanchiment d'argent

Les auditions des personnes interpellées lundi 22 mai dans le cadre d'une enquête sur un trafic d'armes se poursuivent. Selon nos informations, les enquêteurs soupçonnent une opération de blanchiment qui aurait pu être destinée à financer ce trafic.

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Depuis hier et les 18 interpellations dans un dossier de trafic d'armes, très peu d'éléménts ont filtré sur les gardes à vue dont la majorité se déroule à la Gendarmerie d'Aspretto.

Agissant sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, les gendarmes de la section de recherches poursuivent les auditions des personnes appréhendées le 22 mai à Ajaccio, dans le Sartenais-Valinco et sur le continent.

Détenus dans une autre affaire, deux hommes ont également été extraits de leur cellule pour être entendus dans le cadre de cette procédure portant sur un trafic d'armes et de produits explosifs ainsi que sur une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou un délit. Le dossier comporte également un volet financier avec des faits de blanchiment.

Ce vaste coup de filet a aussi donné lieu à des perquisitions. Pour l'heure, le parquet de Marseille "ne souhaite pas apporter de précisions sur les résultats" de celles-ci. 

Vers des transferts à Marseille ?

Selon nos informations, les enquêteurs seraient parvenus à décrypter des conversations par textos sur une application sécurisée réputée inviolable. Ainsi, ils auraient pu accéder à des échanges de messages.

Les gendarmes soupçonnent un groupe de personnes d’avoir financé l'achat d'armes via une opération de blanchiment d'argent.

La juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (Jirs). © FTV

Pour l'instant, on ignore si toutes les personnes interpellées dans cette affaire sont toujours gardées à vue et si elles nient les faits qui leur sont reprochés. Dans ce type de procédures, les auditions par les enquêteurs peuvent durer jusqu'à 96 heures.

De source proche du dossier, des mandats d'amener pourraient être délivrés en vue de transférer certains suspects à Marseille pour être présentés au juge d'instruction en charge du dossier.

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