Allier : comment 2 parapentistes ont été secourus grâce au système de géolocalisation de la gendarmerie

Dans l’Allier, deux parapentistes coincés dans des arbres sur la commune de Laprugne ont été secourus dimanche 14 juin aux alentours de 15 heures. Ils ont pu être localisés grâce au système Gendloc, une application de géolocalisation destinée à la gendarmerie.

L’actu des régions
Chaque jour, un tour d’horizon des principales infos de toutes les régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L’actu des régions". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans l’Allier, 2 parapentistes coincés dans des arbres sur la commune de Laprugne ont été secourus dimanche 14 juin aux alentours de 15 heures. L’un des deux parapentistes a pu prévenir les secours, mais il ne savait pas où il se trouvait. Grace à l’application Gendloc, les gendarmes de l’Allier lui ont envoyé un SMS contenant un lien HTML permettant de localiser la puce de son téléphone. Ils ont ainsi pu renseigner les pompiers et porter assistance à ces parapentistes.

L’un d’eux était parvenu à se décrocher, l’autre était toujours bloqué à 4 mètres de hauteur à l’arrivée des secours, ont indiqué les pompiers. « Grâce à la WebApp GendLoc le parapentiste en détresse a rapidement été géolocalisé par la gendarmerie sur la commune de Laprugne, permettant ainsi à nos camarades du SDIS 03 d’engager les moyens de secours adaptés », ajoutent les gendarmes sur leur compte Facebook. 

"On les localise à quelques mètres près"

Le système Gendloc a été créé par un gendarme du PGHM (Pelonton de Gendarmerie de Haute Montagne) de Versoud. D’abord destiné à la gendarmerie de haute montagne,  il s’est ensuite généralisé à l’ensemble de la gendarmerie. « Souvent, les gens ne savent pas où ils se trouvent, en particulier en montagne mais aussi en forêt. En plus, maintenant, presque tout le monde a un smartphone avec la géolocalisation. Ça évite de déployer des moyens importants et de mettre trop de temps à retrouver les gens. On les localise à quelques mètres près. Ici, on n’a  jamais eu de situation trop extrême mais à certains endroits ça a sauvé des vies », explique le lieutenant-colonel Sandoz. Les deux parapentistes accidentés ont eu plus de peur que de mal : celui qui s’est décroché a été légèrement blessé au poignet et l’autre a pu être sorti de ce mauvais pas en sécurité.

Ce n’est pas votre région ?

Voir l’actualité de toutes les régions
Recevez tous les jours les principales informations de votre région

Ma quotidienne régionale

Recevez tous les jours les principales informations de votre région
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité