“J'espère, je veux, je retournerai dans mon pays" : l’espoir d’une réfugiée ukrainienne installée en France

Près de Clermont-Ferrand, l'association “Agir Ensemble Pour l'Ukraine” accueille des réfugiés depuis le début du conflit et organise tous les trois mois des convois de vivres. Depuis son arrivée en France, Irida a rejoint l'association. Son objectif est de retourner vivre dans son pays.

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Irida vit en France depuis trois ans. La jeune Ukrainienne prend régulièrement des nouvelles de ses proches mais elle sait qu'ils la protègent et enjolivent la réalité sur ce qu'il se passe vraiment dans son pays d'origine. Irida Syniuchenko raconte : ”Ma famille essaie de ne pas tout me dire, ils essaient de me protéger. Je pense qu'ils adaptent la réalité et se contentent de me raconter seulement les choses positives. Mais il nous arrive parfois de pleurer ensemble, d'être en colère ensemble, quand il y a des attaques de roquettes ou quand les nuits sont agitées". 

Retrouver l'Ukraine

Dès son arrivée au début du conflit, Irida s'est investie dans l’association “Agir Ensemble Pour l'Ukraine”, de Chamalières, près de Clermont-Ferrand. Elle participe à l'organisation des convois humanitaires. Elle n'a jamais perdu espoir et espère bien retrouver l'Ukraine un jour. Elle explique : "Je crois en l'humain. Je comprends que la situation actuelle est compliquée mais j'ai confiance en nos dirigeants dans le monde. J'espère, je veux, je retournerai dans mon pays". 

Etudier en France, en sécurité

Irida apporte aussi son aide aux nouveaux réfugiés et les aide à s'intégrer. Contrairement à elle, Kseniia, 16 ans, arrivée il y a deux ans, ne veut plus retourner dans son pays. Kseniia Cherniaieva souligne : “Je ne veux pas y retourner parce que j’ai peur. Je voudrais rester là. Je voudrais faire mes études. En Ukraine, les élèves ne peuvent que suivre les cours en ligne. C’est beaucoup plus difficile avec la guerre. J’adore le fait de pouvoir aller physiquement à l’école. Je peux être présente chaque jour. J’adore être en sécurité”.  

Après trois ans de conflit, la vie a malgré tout repris son cours.  Même si ici tout le monde n'a pas choisi le même avenir, tous partagent le même espoir : la fin de la guerre. 

Propos recueillis par Richard Beaune / France 3 Auvergne 

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