La Loire va encore baisser à un niveau record depuis 1983

Ce mardi 9 août, les autorités ont décidé de limiter à 38 m³ par secondes le débit de la Loire à Gien (Loiret), soutenu par les retenues d'eau en amont. Un chiffre historiquement bas depuis la construction des barrages dans les années 1980.

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Toujours pas une goutte de pluie à l'horizon pour remplir les retenues d'eau du bassin versant de la Loire. Les réserves des barrages de Villerest sur la Loire et de Naussac sur l'Allier n'ont jamais été aussi peu remplis si tôt dans l'année. En conséquence, et alors que la Loire est déjà à un niveau très bas, le Comité de gestion des réservoirs de Naussac et Villerest et des étiages sévères a décidé ce mardi 9 août de diminuer encore un peu plus les lâchers d'eau depuis l'amont.

À Gien, le débit de référence se situe l'été "classiquement entre 50 et 60 m³ par seconde", explique Emmanuel Lehmann, chef du service barrages de l'Établissement public Loire. Un minimum pour permettre aux usages vitaux d'être soutenus, tout autant que l'agriculture et l'industrie. Mais après de premières limitations de ce débit ces dernières semaines, une nouvelle est arrivée ce mardi : 38 m³ à la seconde, pas plus. Un triste record depuis la mise en service des barrages en 1983.

Besoins vitaux assurés... pour le moment

Les autorités tentent ainsi de trouver une forme d'équilibre entre les besoins à assurer en aval, et le niveau des retenues d'eau qui diminue chaque jour un peu plus. "On a eu un déficit de précipitations très important dès l'hiver, qui a empêché le remplissage des retenues", détaille Emmanuel Lehmann. Et à mesure que ce déficit se confirmait, "on a puisé dans les réserves très tôt dans l'année" pour maintenir le niveau du fleuve. Car, sans un soutien de ces retenues, le débit de la Loire serait encore plus faible, avoisinant les 15 m³ à la seconde. 

Les conséquences attendues sont multiples : "un arrêt de l'irrigation, de nouvelles contraintes sur les besoins agricoles et industriels", liste le chef du service barrages. Mais, pour l'instant, tous les besoins vitaux, tels que "l'alimentation en eau potable, l'abreuvement des animaux, la sécurité publique", restent assurés.

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