Trafic de stupéfiants : un dispositif innovant testé par les Douanes sur l'autoroute A31

Cinq heures de contrôles sur plus de 100 kilomètres, c'est le dispositif inédit testé par les Douanes ce mardi 25 février 2025 sur l'autoroute A31 entre Langres (Haute-Marne) et Gye (Meurthe-et-Moselle). Cette souricière de grande envergure a mobilisé une soixantaine d'agents accompagnés de motards et de maîtres-chiens stupéfiant et tabac.

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Le lieu n'a pas été choisi par hasard. Un point de contrôle régulier pour les Douanes en Lorraine. "Le péage de Gye, c'est le dernier avant la frontière avec la Belgique et le Luxembourg, les Pays-Bas et les pays du nord" explique Georges Dubois, chef divisionnaire à la direction régionale des Douanes de Nancy, au micro de France 3 Lorraine, "c'est un lieu emblématique mais le dispositif débute à Langres, via Chaumont. L'idée, c'est de tout couvrir mais pas uniquement les péages. Les aires de repos et les axes adjacents sont également concernés. Ce péage, c'est un épouvantail pour les trafiquants. Il y a des douaniers à Gye, alors sortons avant mais avant, il y aura aussi des douaniers".

Depuis trois mois, les Douanes travaillent sur ce dispositif interrégional qui concentre ce mardi 25 février 2025 une soixantaine d'agents des Douanes accompagnés de motards et de maîtres-chiens stupéfiant et tabac, entre 10 heures et 15 heures. Une première dans le Grand Est sur "un schéma de contrôle sud-nord avec une recherche de stupéfiant mais pas seulement. L'idée, c'est de lutter contre la criminalité organisée car les fraudeurs s'adaptent à notre façon de travailler. On aura des résultats ou on n'en aura pas mais un contrôle sur une durée de cinq heures et sur une centaine de kilomètres, c'est quelque chose à essayer".

L'idée, c'est de lutter contre la criminalité organisée car les fraudeurs s'adaptent à notre façon de travailler

Georges Dubois, chef divisionnaire à la direction régionale des Douanes de Nancy

L'A31 est un axe qui entraîne de régulières et conséquentes saisies de stupéfiants par les douaniers. "Il y a bien évidemment le cannabis mais la cocaïne remonte aussi" détaille Georges Dubois, "60 kilogrammes ont été saisis en début d'année". "Lors des contrôles, on a nos questions d'usage. D'où viennent-ils ? Où vont-ils ?" explique Nicolas, agent de constatation, "en fonction des réponses, il y a des trajets plus ou moins sensibles comme la provenance d'Espagne ou d'Italie. Après, c'est une histoire de feeling. Le comportement, l'attitude, la nervosité, la cohérence des propos... on est formé pour ça. C'est un tout, c'est l'expérience. Il y a une quinzaine d'années, c'était le cannabis qui montait et les drogues dures de synthèse qui descendait. Maintenant, ça voyage dans tous les sens".

Lors de cette opération mardi, les douaniers n'ont rien saisi. D'autres schémas du même type pourraient être mis en place sur d'autres axes "mais celui de l'A31 est appelé à être renouvelé sur cette portion, c'est certain" conclut Georges Dubois.

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