Si les précipitations de ces derniers mois vous ont miné le moral, elles ont aussi un impact sur les agriculteurs. Entre champs impraticables et surcoûts financiers pour réparer les dégâts...
De l'eau stagnante sur toute la surface, voici à quoi ressemble le champ de maïs de Jean-Charles Vasseur.
Fin novembre cet agriculteur a passé son tracteur pour faire de l'ensilage, mais avec le poids de l'engin sur un sol gorgé d'eau, le terrain est devenu impraticable. Trois mois plus tard, il n'y a aucune amélioration. "Quand vous voyez toute cette eau-là, il est temps que ça s'arrête" espère l'agriculteur.
"Vous voyez moi comment je m'enfonce et puis imaginez, 60 vaches laitières qui courent dans le champ, il y a 700 kilos de moyenne par vache" explique Jean-Charles Vasseur.
Le problème, c'est que l'eau ne risque pas de s'évacuer de si tôt, car sur un sol argileux, elle met beaucoup plus de temps à s'infiltrer. "Donc on est obligés d'attendre que le soleil revienne pour enlever toute cette eau-là."
En attendant de regagner les prés, ses vaches dorment au chaud. Rien d'anormal à cette pèriode-ci, car d'habitude, l'éleveur les ressort au mois de mai. Mais l'an dernier, avec les pluies à répétition, déjà, il avait dû attendre jusqu'en juin, avec quelques tracas en plus.
"Ca joue sur notre moral mais ça influe aussi sur les animaux, mine de rien. Les animaux ont aussi eu des problèmes de reproduction pour faire des veaux, plus de maladie aussi".
La météo du mois de mars sera scrutée de près par l'agriculteur. Avec comme vœu pour retrouver le moral, le retour tant espéré des beaux jours.