VIDÉO. Une nouvelle station d'épuration à base de roseaux : "Cela va dans le sens de l'environnement"

À Chamboulive, près de Tulle, une nouvelle station d'épuration vient d'être inaugurée. Sa particularité : elle fait appel aux propriétés des plantes. Pour traiter les eaux usées, des roseaux sont utilisés. Près d'une vingtaine de stations de ce type existent déjà en Corrèze.

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Discret, le site se fond dans le décor, donnant presque l'impression d'être un champ parmi d'autres. Dans la nouvelle station d'épuration de Chamboulive, en Corrèze, le génie végétal se mêle au génie civil. C'est dans des bassins plantés de roseaux qu'arrive l'eau usée du secteur. Elle est ensuite traitée par des micro-organismes naturels présents dans la plante aquatique.

"Le roseau héberge une biomasse épuratrice, explique Romain Vinatier, chargé des opérations d'assainissement à l'agglomération de Tulle. Les bactéries viennent naturellement se fixer sur les rhizomes (les tiges souterraines, NDLR) pour dégrader la pollution amenée par les eaux usées."

Des stations qui nécessitent très peu d'énergie

Inaugurée le 16 juin dernier, cette station constitue le dix-neuvième exemple d'assainissement de ce type dans le département. Elle utilise des techniques qui présentent l'avantage de consommer très peu d'énergie.

Afin de drainer l'eau depuis les communes alentour, tout le réseau d'acheminement a, lui aussi, été refait. "La canalisation est souterraine", indique Romain Vinatier. Deux ans de travaux se sont révélés nécessaires à cause de la non-conformité de l'ancienne station de Chamboulive, jugée obsolète et trop polluante.

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À Chamboulive, près de Tulle, une nouvelle station d'épuration vient d'être inaugurée. Sa particularité : elle fait appel aux propriétés des plantes. Pour traiter les eaux usées, des roseaux sont utilisés. Près d'une vingtaine de stations de ce type existent déjà en Corrèze. ©Nora Mourad, Laurent du Rusquec

Une augmentation de 25 % de la redevance sur l'eau sur quatre ans

Le résultat s'avère à la hauteur des exigences environnementales, mais il a un prix : pour les riverains concernés, le chantier représente une augmentation de 25 % de la redevance sur l'eau sur quatre ans. "Compte tenu des contraintes, des investissements que l'on a à faire et des coûts de fonctionnement, cette redevance augmente tous les ans, justifie Michel Breuilh, président de Tulle Agglo. Mais cela va dans le sens de l'environnement."

En tout, plus de mille deux cents habitants dépendent désormais de cette station.

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