La caserne des pompiers Martial Mitout à Limoges a été inaugurée, ce samedi 28 juin, après deux ans de travaux. Les nouveaux locaux et le matériel modernisé vont considérablement améliorer le quotidien des soldats du feu.
Sourire aux visages, diplôme en main, des jeunes volontaires posent fièrement devant leur caserne flambant neuve. Le nouveau centre de secours leur offre des conditions idéales pour débuter. "On est plutôt fiers. On a hâte de commencer. Ça marque le début d'une grande aventure, se réjouit Stella Grazini dix-sept ans. En plus, la caserne est toute neuve et elle est spacieuse. Ça fait du bien d'avoir un petit peu de nouveauté à Limoges. Il y aura une meilleure ambiance, un meilleur état d'esprit. On est plus heureux de venir dans une caserne toute neuve."
La caserne dispose d'un nouveau garage rénové pour abriter les camions, des voies d'accès élargies pour gagner du temps, mais surtout, du matériel plus moderne et ergonomique.
"Il y a une partie décontamination avec des armoires séchantes, désinfectantes à l'ozone, donc, écologique. En une heure et demie, deux heures, on va récupérer les gants, les casques, les tenues de feu. On gagne en efficacité, en confort et en sécurité pour le personnel puisque les tenues sont désinfectées. On n'a plus les odeurs de fumée", détaille Yann Martorell, commandant et chef de centre.
"Ça a amélioré l'efficacité des interventions"
L'ancienne caserne datait des années 1970. Plus de deux ans de travaux ont été nécessaires. Les équipes l'assurent : des locaux plus confortables, ce sont des interventions plus efficaces. Au total, soixante pompiers professionnels et quarante-cinq volontaires voient leur quotidien changer.
"Ça va améliorer l'efficacité des interventions parce que le personnel a plus de confort dans la préparation de son intervention, que ce soit les entraînements techniques, comme les entraînements physiques, puisqu'on a récupéré notre gymnase, il y a une nouvelle salle de sport", explique Nicolas Pellegrin, le lieutenant de sapeurs-pompiers, adjoint au chef de centre.
Il y a aussi la partie récupération à ne pas négliger. Avec ces températures élevées, nos équipes reviennent complétement épuisées de leur intervention. Maintenant, on a des locaux de vie beaucoup plus agréables.
Nicolas PellegrinLieutenant de sapeurs-pompiers, adjoint au chef de centre
Financé par le département, le chantier aura coûté huit millions d'euros.