Les risques chimiques évoluent sur le territoire de l'Aude. Pompiers et membres de la sécurité civile ont appris à les appréhender lors d'une formation. Illustration sur la plage de Port-la-Nouvelle, face à un faux baril de produit toxique.
Il arrive que la mer recrache sur la plage des réservoirs de produits nocifs pour l'eau et la biodiversité. Il appartient dans ce cas aux pompiers ou à la sécurité civile d'intervenir, afin de placer la zone hors de danger.
Une cinquantaine de pompiers et de militaires y ont été formés, sur la plage de Port-la-Nouvelle, jeudi 15 mai. Un baril avait été disposé sur le sable. Le scénario était évidemment fictif, mais il fallait imaginer que son contenant soit toxique.
Suivant un protocole exigeant et avec 40 kilos d'équipement sur le dos, ces scaphandriers ont dû placer le fût sous un autre, étanche, afin d'éliminer les risques de fuite. Il leur a ensuite fallu passer en zone de décontamination, avant de pouvoir retirer leur tenue dans un sas.
L'Aude exposée à de nouveaux risques chimiques
D'autres risques chimiques menacent le territoire de l'Aude. Ils sont d'ailleurs amenés à évoluer ces prochaines années, avec l'agrandissement du port de Port-la-Nouvelle, mais aussi la construction d'entrepôts, précise le Lieutenant-colonel Philippe Fabre, du Service d'incendie et de secours de l'Aude (SDIS 11).
Les dangers liés à la fabrication de l'hydrogène en sont un autre exemple. Pour cette raison, pompiers et militaires ont aussi visité la nouvelle usine d'hydrogène de Port-la-Nouvelle. En construction depuis 2023, le site a pour ambition de devenir le plus gros producteur d'hydrogène vert en France. Il devrait être opérationnel en 2025.