Infanticide à Bessèges : 18 ans de réclusion criminelle requis contre Amaury Maillebouis

Au 3e et dernier jour du procès d'Amaury Maillebouis, aux assises de Nîmes, l'avocat général a requis peu avant midi, une peine de 18 ans de réclusion criminelle contre ce jeune père infanticide. L'accusé a avoué, lundi, avoir tué Ambroise, son fils de 8 mois, en le jetant à terre à 2 reprises.

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Lors des 2 précédentes audiences, le jeune homme de 25 ans, a reconnu avoir tué son bébé, lors d'une promenade en août 2012, à Bessèges dans le Gard.
Et les experts se sont notamment penchés sur son profil psychiatrique complexe.

Amaury Maillebouis est jugé pour avoir le 7 août 2012 à Bessèges, dans le Gard, fracassé la tête de son fils de huit mois contre le sol à au moins deux reprises lors d'une dispute avec son ex-compagne.

Le verdict est attendu dans la soirée.
Une photo du petit Ambroise, tué à 8 mois par son père, présentée aux jurés de la cour d'assises du Gard - archives © F3 LR

Alors qu'Amaury Maillebouis encourait la réclusion criminelle à perpétuité, Frédérique Rouchon-Lemetter a dit vouloir tenir compte avec ces réquisitions de la "personnalité", des "troubles" et du "parcours de vie tourmenté" de l'accusé.

Mentalement responsable ou non ? Pénalement responsable ou non ?

Une grave psychose, la schizophrénie paranoïde, abolissant totalement le discernement avait été diagnostiquée par six experts psychiatres ayant examiné le jeune homme, aujourd'hui âgé de 25 ans. Mais c'est l'expertise de trois autres, concluant à une "altération" seulement de son discernement en raison d'un état "borderline" qui a été retenue pour renvoyer le jeune homme devant les assises et que le ministère public a également mise en avant.

Il faut veiller à "doser la sanction" en fonction de l'état de l'accusé et "mesurer la dangerosité" de l'accusé

Mme Rouchon-Lemetter a parlé d'un "meurtre dans des conditions particulièrement sauvages", tout en appelant les jurés à "doser la sanction" en fonction de l'état de l'accusé, dont les propos et les attitudes étranges et incohérents ont mis la salle mal à l'aise depuis deux jours. Elle leur a aussi recommandé de mesurer "la dangerosité" de l'accusé en rendant leur verdict.

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