"Je lui disais : arrêtez, vous allez la tuer", un chien battu à mort par un voisin devant sa maîtresse

Une habitante de Nîmes a porté plainte contre son voisin qui a tué sa chienne à coups de manche à balai. L'animal a eu les os du crâne brisés avant de tomber dans le coma.

L’actu des régions
Chaque jour, un tour d’horizon des principales infos de toutes les régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L’actu des régions". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Martine L. raconte l'histoire, des sanglots dans la voix. Le 5 décembre, alors qu'elle promène Théa, sa femelle Pinscher, elle croise un voisin qui sort aussi sa chienne de la même race. Lorsque sa chienne voit l’autre animal, elle casse son anneau et échappe à la vigilance de sa maîtresse. "Elle sautait, le monsieur en face avec son chien dans les bras a donné des coups de pied à la mienne sans la toucher. Le temps que j'arrive, le fils du voisin, qui avait suivi la scène à la fenêtre est sorti, puis il est retourné chez lui pour aller chercher un manche à balai et a frappé à mort ma chienne. 

Je lui disais : "arrêtez, arrêtez vous allez la tuer. Il a continué. Ca avait l’air de lui faire plaisir. C'était prémédité

Martine Legrand

Propriétaire de Théa, femelle Pischer battue à mort par un voisin.

Le voisin s'acharne sur son chien. Lui assène de violents coups de manche à balai sur la tête jusqu'à lui briser les os du crâne. Martine est sidérée. "Je ne savais plus quoi faire. J’étais bloquée, sidérée. Théa était à mes pieds. Elle est tombée dans le coma. Il aurait pu faire entrer sa chienne et ça s'arrêtait là. C’était prémédité. Je ne m’en remets pas", poursuit la dame encore sous le choc.

 Plainte

Un témoin a assisté à la scène. Ils ont porté plainte, tout comme l'association de protection animale les Sans voix d'Eden et la SPA de Nîmes.

La loi est très sévère en matière de maltraitance animale. La personne qui exerce publiquement ou non des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou qui commet un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisés, ou tenu en captivité, peut-être punie de deux ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende.

Ce n’est pas votre région ?

Voir l’actualité de toutes les régions
Recevez tous les jours les principales informations de votre région

Ma quotidienne régionale

Recevez tous les jours les principales informations de votre région
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité