A l'occasion des commémorations de l'armistice du 8 mai 1945, une reconstitution historique avait lieu plage de la Tamarissière, à Agde dans l'Hérault, dans un ensemble de blockhaus allemands faisant partie du Mur de Méditerranée construit pour tenter d'empêcher un débarquement Allié.
A l'occasion des commémorations de l'armistice du 8 mai 1945, une reconstitution historique avait lieu plage de la Tamarissière, à Agde (Hérault), dans un ensemble de blockhaus qui faisaient partie du Mur de Méditerranée construit par les Allemands durant la seconde Guerre Mondiale pour essayer d'empêcher un débarquement des Alliés. Un site historique qui revit grâce au travail des passionnés de l'association Agde Histoire 39-45.
Un blockhaus infirmerie
Cette année, des figurants habillés en soldats russes ont donc investi la pinède proche de la plage de la Tamarissière, ouverte au public pour l'occasion. Deerière eux, un bunker qui était en fait une infirmerie de 100 mètres carrés, avec salle d'opération. Une construction restaurée par l'association Agde Histoire 39-45, et dont Edwin Requeni nous explique la vocation :
Le bunker a été construit après l'invasion de la zone libre, car les Allemands avaient peur qu'un débarquement ne se fasse en Méditerranée. Sa vocation était la même que celle des bunkers de Normadie : se défendre en cas de débarquement.
Trasmettre la mémoire d'une guerre désormais lointaine
Les figurants avaient amené des objets d'époque et des armes afin d'instruire les visiteurs sur cette guerre qui semble désormais bien loin, 74 ans derrière nous. Pour Hubert Rassiat, un ancien militaire dans le génie qui faisait partie de cette "Armée Rouge" reconstituée, c'est l'occasion de transmettre un savoir, et de faire son devoir de mémoire.
Prochaine reconstitution en septembre
La prochaine reconstitution historique sur le site agathois de la Tamarissière aura lieu en septembre 2019, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Les figurants passionnés se glisseront alors dans les uniforme des soldats allemands et français. Voici le reportage de Christophe Monteil et Stéphane Taponier.
