Les "points chauds" de l'agglomération parisienne cartographiés par la police pour lutter contre la délinquance

Dans le cadre d'un plan de "restauration de la sécurité au quotidien", le préfet de police Laurent Nunez a annoncé qu'une "cartographie" des "secteurs prioritaires d'action des policiers" avait été établie à Paris, en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Objectif : "intensifier la présence policière".

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Laurent Nunez a présenté vendredi le plan de "restauration de la sécurité au quotidien" dans l'agglomération parisienne demandé fin octobre à chaque préfet par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau pour lutter au plus près contre la délinquance. Lors d'une conférence de presse, le préfet de police de Paris a expliqué qu'une "cartographie" des "secteurs prioritaires d'action des policiers" avait été établie. "On a identifié les points chauds où la délinquance est particulièrement prégnante et les points d'attention", a-t-il précisé.

Il s'agit, selon le préfet, d'"intensifier la présence policière sur la voie publique et de déployer massivement des effectifs sur les points chauds". "Ces points sont connus, mais le but n'est pas de les rendre publics", a-t-il précisé.

Associations, acteurs de la sécurité privée sur les grands sites... Laurent Nunez a insisté sur l'importance des partenariats avec les acteurs locaux dans chaque département de l'agglomération parisienne. Le principe de ces actions en lien avec des acteurs locaux est le même dans chaque département conformément aux directives de Bruno Retailleau.

Vols par ruse et escroqueries dans le Val-de-Marne, cambriolages à Paris et dans les Hauts-de-Seine...

Faisant valoir que la délinquance n'était pas la même partout, Laurent Nunez a expliqué ainsi que "dans le Val-de-Marne, il y avait plus de vols par ruse et des escroqueries sur des personnes vulnérables" que dans les autres départements de l'agglomération. "À Paris et dans les Hauts-de-Seine, les cambriolages sont plus marqués. En Seine-Saint-Denis il y a plus de trafics de vente de cigarettes", a-t-il indiqué.

A plusieurs reprises, le préfet de police de Paris fait valoir que son bilan contre la délinquance était "bon". Il s'est dit néanmoins "très préoccupé par les phénomènes de bandes", avec des "chiffres moyennement bons". Les violences entre bandes dans l'agglomération parisienne ont augmenté en 2024, avec 440 phénomènes contre 413 enregistrés en 2023, et six décès contre quatre l'année précédente, selon les données de la préfecture de police.

Laurent Nunez a noté un rajeunissement des mis en cause. Alors que l'âge moyen était de "17 ans en 2023", il est passé à "15 ans et 9 mois en 2024". Il s'est inquiété aussi de l'utilisation d'armes blanches dans les affrontements - "un affrontement sur deux" selon lui. "Il nous faut être meilleurs avant la détection de ces phénomènes, dans l'anticipation", a-t-il déclaré. S'agissant des armes blanches, le préfet de police a indiqué que les saisies avaient augmenté en 2024, passant à "6 500 dans l'agglomération" contre "6 000 en 2023". Il a relevé en outre que les mineurs impliqués dans les faits de délinquance représentaient "12,5% du total" des mis en cause.

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