Le procès de ce spécialiste du 10 000 mètres doit s'ouvrir ce lundi 24 février, au tribunal correctionnel de Meaux. Il sera jugé pour des violences commises sur son épouse, sur une période d'un an. Le sportif avait été interpellé le 18 septembre dernier en Seine-et-Marne.
L'athlète de 36 ans comparaîtra au tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne), ce 24 février à 13h15. Il lui est reproché des faits de violences conjugales sans incapacité en présence d'un mineur, de septembre 2023 à septembre 2024.
Il avait été interpellé le 18 septembre dernier. L'athlète avait saisi son épouse par le cou après une dispute, selon une source policière. La femme âgée de 31 ans au moment des faits présentait des griffures.
Il était placé sous contrôle judiciaire, depuis sa sortie de garde à vue.
Une controverse sur fond de record de France
Sollicité par nos confrères de l'AFP, l'avocat de l'athlète n'avait pas répondu à leurs sollicitations. Il avait néanmoins déclaré que "Monsieur Amdouni s'est expliqué devant les services de police sur les faits de violences et conteste toute violence, étant rappelé qu'il traverse un divorce compliqué", dans un communiqué transmis en novembre dernier. Une autre enquête préliminaire le visant avait été ouverte, avait indiqué en novembre le parquet de Meaux. Elle avait été ouverte pour agressions sexuelles et viols sur son épouse, d'après Le Parisien.
En février 2024, Morhad Amdouni avait battu en Espagne, à Séville, le record de France du marathon en bouclant les 42,195 kilomètres en 2h03 et 47 secondes. L'athlète, de retour d'un stage au Kenya, avait explosé son propre record de France pour terminer deuxième derrière l'Éthiopien Deresa Gelata et s'approcher tout près du record d'Europe de la discipline. Il avait en revanche déclaré forfait pour le marathon masculin des Jeux olympiques de Paris 2024, "suite à une blessure au mollet droit survenue" à "l'entraînement".