Les différents rassemblements prévus dans la région Pays de la Loire ont mobilisé près de 30 000 personnes ce jeudi 18 septembre. Dans les cortèges c'est un ras-le-bol général qui transparaît face à des politiques qui n'entendent pas la voix de leur peuple.
"Je me suis dit on est vraiment concernés en fait et il faut essayer de faire bouger les choses", Emeline était ce jeudi matin dans le cortège des manifestants aux Sables d'Olonne, en Vendée.
"Notre salaire est vraiment au SMIC par rapport au travail qu'on fait et si on pouvait faire évoluer les choses un petit peu au niveau ne serait-ce que du salaire et par rapport à la retraite".
Émeline pense aussi à ses enfants, "si on peut faire bouger les choses à notre petite échelle ça serait déjà très bien".
Dans le cortège à Angers, Odile souhaite "un partage équitable des richesses".
"J'ai presque 70 ans et ma petite retraite, si j'étais seule, ne me permettrait pas d'avoir des loisirs, dit-elle, ajoutant, je trouve que l'idée de l'économiste Zucman est géniale".
L'économiste Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % les patrimoines supérieurs à 100 000 euros. Une mesure qui permettrait à l'État français d'engranger jusqu'a 20 milliards d'euros selon lui.
Le gouvernement Macron doit nous entendre, nous ne sommes plus en démocratie bientôt en France. Les voix de gauche n'ont pas été comptabilisées pour pouvoir avoir une plus grande amplitude politique
OdileManifestante à Angers
Un autre manifestant dans le cortège d'Angers prend également Emmanuel Macron pour cible.
"Le peuple n'est pas du tout respecté, c'est quelque chose qui devient insupportable. On a l'impression qu'il n'y a plus du tout de démocratie".
"Emmanuel Macron est en train de détruire les acquis sociaux qui ont été conquis au fil du temps, la retraite à 64 ans c'est juste déplorable. Même si notre nouveau Premier ministre est revenu sur les fameux deux jours fériés (que l'ancien Premier ministre François Bayrou souhaitait supprimer), on s'attend au pire".
Gaston est lycéen de 1e au lycée Aristide Briand à Saint-Nazaire. Lui aussi se plaint de la politique actuelle.
"On pensait avoir du mieux avec la nomination d'un nouveau Premier ministre, on pensait enfin être écoutés en tant que jeunes, et finalement Macron ne nous écoute toujours pas".
Dans la région Pays de la Loire, ils étaient ce jeudi 18 septembre près de 30 000 manifestants dans les rues à espérer que leur voix soit, enfin, entendue.
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