Un incendie a ravagé le bâtiment de la future gendarmerie temporaire de Bois-de-Céné, en Vendée, dans la nuit du 21 au 22 février. La piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs.
Le lieu devait accueillir une dizaine de gendarmes en attendant la construction de leur nouvelle gendarmerie.
Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 février, le bâtiment situé en face de la mairie de Bois-de-Céné a été ravagé par les flammes.
"On est sorti à deux heures du matin, on a entendu que ça crépitait au niveau de la maison, au départ on a cru que c'était notre voiture qui brûlait devant la maison", raconte un riverain, témoin de l'incendie.
Le toit du bâtiment a été entièrement détruit. Cette maison de 160m² venait d'être entièrement rénovée pour l'accueil des militaires en septembre prochain.
"On a perdu temporairement un dossier qu'on a eu deux ans à mettre en œuvre et qui est parti en fumée en quelques minutes", explique Yoann Grall, le maire de Bois-de-Céné qui devait recevoir les clés du bâtiment au début de cette semaine.
100 000 euros ont été investis par la mairie dans cette rénovation. Yaonn Grall espère que l'assurence pourra couvrir cette perte pour mener de nouveau un tel projet à son terme.
La piste criminelle privilégiée ?
Dans un communiqué, le député de la 1e circonscription de Vendée, Philippe Latombe "espère que toute la lumière sera bientôt faite sur ce sinistre".
Aux côtés de Bois-de-Céné.
— Philippe Latombe (@platombe) February 22, 2025
Le projet de gendarmerie devra se poursuivre car il est attendu par la population et par les forces de l'ordre. pic.twitter.com/I1RIEwKhsS
Le député affirme qu'il s'agit d'un incendie volontaire, "cette information m'a été confirmée par le préfet de Vendée et par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau", a-t-il précisé à Ici-Loire Océan. Il affirme qu'il y a eu "une sorte de véranda qui a été forcée et qui était cassée. De plus, le feu s'est déclenché à un endroit où il n'y a pas de travaux électriques, donc c'est volontaire".
Ce projet de gendarmerie a été élaboré dans le cadre du plan annoncé par Emmanuel Macron en octobre 2023. Il prévoit la création de 239 brigades de gendarmerie, fixes ou mobiles, en France d'ici 2027.
Une à quatre nouvelles brigades sont annoncées dans chaque département de la métropole et en outre-mer.
2 144 gendarmes doivent être recrutés pour mener à bien ce projet.
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