Il était le porte-voix de l'État Islamique qui avait revendiqué l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016. Le djihadiste Adrien Guihal sera jugé en Irak, aux côtés de 46 ressortissants français.
Il avait prêté sa voix à la revendication audio de l'attentat de Nice, au nom du groupe État Islamique, le 14 juillet 2016. Le djihadiste français Adrien Guihal sera jugé en Irak, aux côtés de 46 ressortissants français, récemment transférés de Syrie. C'est ce qu'a annoncé jeudi une source irakienne proche de l'enquête à l'AFP.
Ce djihadiste connu des autorités françaises, était visé par un mandat d'arrêt international depuis 2015. C'est aussi par sa voix que l'État Islamique a revendiqué l'assassinat à Magnanville, près de Paris, d'un couple de policiers en juin 2016.
L'homme, détenu en Syrie, avait demandé son rappatriement en France en février dernier. Sa demande avait été refusé par la justice.
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Originaire de Seine-Saint-Denis, né le 23 mai 1983, il s'était converti à l'islam en 2002. Il avait été arrêté six ans plus tard pour un projet d'attentat contre le bâtiment des renseignements généraux à Paris. À sa sortie de prison, en 2012, il avait co-dirigé un garage automobile en région parisienne, fréquenté par d'autres djihadistes.
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Transféré en Irak il y a deux mois
"Adrien Guihal, alias Abou Oussama al-Faransi, fait toujours l'objet d'une enquête" et a été transféré en Irak "il y a deux mois avec 46 autres Français qui seront jugés ici", a déclaré à l'AFP cette source s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Adrien Guihal est considéré comme l'un des membres français les plus dangereux du groupe État Islamique, qui s'était emparé de vastes territoires en Irak et en Syrie avant de s'effondrer en 2019.