Réforme des retraites : première mobilisation à Marseille, un galop d'essai pour la CGT

A deux jours de l'appel interprofessionnel et intersyndical du 19 janvier contre la réforme des retraites, l'Union départementale CGT 13 organisait une descente aux flambeaux de la Canebière pour "chauffer" ses troupes.

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Ils étaient environ 500 au point de rendez-vous dès 18H30, au pied de l'Eglise des Réformés à Marseille, bravant la fraîcheur hivernale du soir. Retraités et salariés des différents secteurs ont répondu à l'appel de la CGT des Bouches du Rhône. Dans une ambiance bon enfant, tous ont descendu la Canebière, flambeau en main jusqu'au Vieux Port, pour dire non au projet de réforme des retraites qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans.  

L'Union départementale CGT 13 fait figure de porte-drapeau de cette manifestation contre la reforme des retraites à Marseille ce mardi 17 janvier 2023. © Mariella Coste /FTV

Olivier Mateu, secrétaire général de la CGT 13, a expliqué que cette manifestation était prévue avant l'appel national intersyndical et interprofessionnel du 19 janvier, mais fait office de répétition générale pour les militants. Depuis plusieurs jours  la CGT multiplie les réunions et les assemblées générales pour informer les salariés et convaincre qu'il s'agit d'une "réforme injuste et injustifiée" et que "d'autres solutions sont possibles".  "On est au démarrage du processus, c'est désormais à chacun de s'emparer du problème pour rejoindre la grande mobilisation de jeudi".

Julien Granato, porte parole de l'Union Locale CGT de Martigues (13), ne veut pas "mourir au travail". 17-01-2023 à Marseille. © Mariella Coste /FTV

Plusieurs secteurs sont représentés tandis qu'une montée en puissance se profile dans les raffineries, avec des mouvements annoncés de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février.
Selon Julien Granato porte-parole de la CGT Total La Mède, "les salariés de la pétrochimie ne veulent pas mourir au travail. La réforme est un recul social pour nous! En raison des risques de maladies professionnelles et de la pénibilité des 3/8, on pouvait jusqu'ici partir à 57 ans. On ne pourra plus profiter de nos retraites". 

Marseille, le 17 janvier 2023. Rosy, retraitée vient manifester pour défendre la retraite de ses petits-enfants. © Mariella Coste /FTV

Rosy, elle, est retraitée. Elle a pu arrêter de travailler à 60 ans, mais elle tient fermement sa banderole, au nom des générations futures et explique: "je suis là pour défendre les retraites de mes petits enfants".

Un millier de manifestants tout au plus à l'arrivée sur le Vieux Port, pas vraiment probant pour faire des projections sur la mobilisation de jeudi.

Un échauffement sans doute, avant une course de fond. Le gouvernement et opposants à la réforme s'engagent dans un bras de fer de plusieurs semaines avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.

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