Dimanche 17 août 2025, plusieurs jeunes scouts ont été pris de malaises à Wimille (Pas-de-Calais). Les sapeurs-pompiers et le SAMU sont intervenus dans l'après-midi. Six jeunes âgés entre 13 et 14 ans ont été victimes de malaises. Elles ont été transportées dans les hôpitaux les plus proches à Calais et Boulogne-sur-Mer.
Les secours ont été appelés vers 13 heures, dimanche 17 août 2025. Le Samu et les sapeurs-pompiers se sont rendus sur un camp scout, situé rue du Lieutenant Michel Dely à Wimille (Pas-de-Calais), pour prendre en charge six personnes victimes de malaises. Ces jeunes sont âgés de 13 à 14 ans.
Sur le terrain, les secours ont immédiatement pris en charge les adolescents. Trois jeunes filles ont été emmenées au centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer, tandis que deux garçons et une fille, ont été évacués vers l’hôpital de Calais.
Six victimes transportées à l'hôpital
Selon le service départemental d'incendie et de secours (SDIS 62), les six adolescents présentaient tous les mêmes symptômes : nausées et migraines.
Une situation qui interpelle les accompagnateurs de ces jeunes scouts. Au camp de Wimille, en ce week-end d'août, ils étaient 17 jeunes pour sept animateurs.
Contactés vers 13 heures, les secours sont arrivés en une dizaine de minutes. Sur place, trois ambulances ont été mobilisées. Aux alentours de 14 h 30, les sapeurs-pompiers ont transporté les six victimes vers les centres hospitaliers de Calais et Boulogne-sur-Mer pour une prise en charge "non médicalisée". Vers 18 heures, selon la préfecture du Pas-de-Calais, "l'état des enfants est rassurant, ils devraient bientôt sortir de l'hôpital".
L'eau du camp mise en cause ?
D'après le SDIS 62, la cause des malaises n'est pas connue à ce jour. "Le risque d'intoxication alimentaire a été écarté", affirme l'institution. L'hypothèse d'une contamination par l'eau est soulevée.
Des échantillons d'eau ont été prélevés au robinet du camp scout. Ils ont été envoyés pour analyse en laboratoire. La préfecture du Pas-de-Calais indique qu'aucune enquête de police n'a été ouverte. Pour autant, l'agence régionale de santé (ARS), s'est saisie de l'affaire pour effectuer"une enquête sanitaire".
"Comme l'ARS est mobilisée pour des contrôles, l'hypothèse de l'eau est peut-être privilégiée", soulève la préfecture. Les analyses devraient durer "une journée ou deux". De son côté, l'agence régionale de santé confirme que des "investigations sont en cours".
Le risque d'intoxication alimentaire a été écarté.
SDIS 62
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