Nouveau gouvernement : Christelle Morançais ne sera pas ministre, elle privilégie la Région des Pays de la Loire

Son nom circulait depuis quelque temps pour reprendre un ministère de la ruralité et de la cohésion des territoires. Mais, ce jeudi 19 septembre, la présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais, a refusé l'offre du nouveau gouvernement de Michel Barnier.

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Selon nos informations, Christelle Morançais, la présidente Horizons du Conseil régional des Pays de la Loire, a été contactée ce matin, jeudi 19 septembre, par le Premier ministre, Michel Barnier, pour intégrer son gouvernement.

L'ex-élue du Mans a décliné cette offre qui concernait un ministère de la ruralité et de la cohésion des territoires. Un choix qu'elle expliquerait par sa volonté de rester à la tête de la région.

C'était la première fois, ce matin, qu'une offre lui était faite pour intégrer le gouvernement Barnier.

Ce ne sera donc pas elle qui représentera le parti d'Édouard Philippe, Horizons, au sein de l'équipe de Michel Barnier.

Son parcours politique

Originaire du Mans, Christelle Morançais évoluait d'abord dans le secteur de l'immobilier avant de se lancer en politique. Elle se présente, pour la première fois, aux élections municipales de sa ville, en 2014. Elle est battue par le maire socialiste sortant, Jean-Claude Boulard. Mais, un an plus tard, elle entre au Conseil régional des Pays de la Loire en tant que vice-présidente en charge de l'emploi, de l'apprentissage, de la formation professionnelle et de l'insertion.

En 2021, elle devient présidente de la région des Pays de la Loire sous la bannière Les Républicains. Elle quittera le parti après les élections législatives de 2022, "parce que pour moi, ce parti a franchi la ligne rouge, explique-t-elle fin mars 2024, sur le plateau de France 3 Pays de la Loire. Ils n'ont pas été capables de faire un choix entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Je ne me reconnaissais plus dans ce parti".

Elle choisit en février 2024 de rallier le parti Horizons d'Édouard Philippe. "Je reste une femme de droite", réaffirme l'élue qui n'a jamais caché sa proximité avec l'ancien 1ᵉʳ ministre d'Emmanuel Macron.

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