Ce lundi 17 février, un incendie s'est déclaré à la médiathèque Champollion, dans le quartier des Grésilles à Dijon. La piste criminelle est privilégiée. Quelques jours plus tôt, un autre bâtiment public à quelques centaines de mètres a aussi été touché par un incendie.
Les pompiers sont intervenus à 3h45 ce lundi 17 février, pour un feu à l’extérieur de la médiathèque Champollion à Dijon. L'intervention est depuis terminée, aucune victime n'est à déplorer.
20 sapeurs-pompiers des centres de secours de Dijon-Nord et Dijon-Transvaal ont été mobilisés pour éteindre le feu. Deux fourgons incendie, une grande échelle, une ambulance et des moyens de commandement ont été engagés. Quelques fumées ont pénétré dans le bâtiment, mais la médiathèque était inoccupée.
"Des choses sur place nous permettent de penser que ce n’est pas accidentel"
C'est le deuxième incendie en 10 jours dans le quartier des Grésilles à Dijon. Dans la nuit du 6 au 7 février, le centre national de la fonction publique territoriale (Cnfpt) a été en partie détruit par les flammes. Le bâtiment se trouve à quelques centaines de mètres de la médiathèque. La piste criminelle sur fond de trafic de drogue était alors étudiée par les forces de l'ordre.
#Sécurité🚒
— Préfet Bourgogne-Franche-Comté, Préfet Côte-d'Or (@Prefet21_BFC) February 7, 2025
Alertés à 03h36 cette nuit, les sapeurs-pompiers du @sdis21 sont intervenus pour éteindre un incendie qui s’est déclaré dans le réfectoire du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT), situé rue Marie Curie à @dijon .
L’incendie a également touché… pic.twitter.com/gYICWkm5hY
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Selon nos sources, il semblerait que quelqu'un ait également "mis le feu" à la médiathèque. "Des choses sur place nous permettent de penser que ce n’est pas accidentel."
Bizarre que deux bâtiments publics soient visés comme ça.
source proche de l'enquête
Ces incendies pourraient faire suite à "la présence policière sur le quartier. Quand on voit qu’il y a des interpellations, des opérations de police quelques jours avant, forcément on se pose des questions. Ça peut être des représailles, mais ça peut aussi être des débiles qui trouvent ça amusant de mettre le feu", poursuit notre source.
Dans un communiqué, la maire de Dijon Nathalie Koenders n'a pas caché sa colère face à "cet incendie criminel. Cet acte inacceptable [...] constitue une attaque directe contre un service public essentiel et un lieu de culture et de savoir pour nos jeunes et nos familles. Cet incendie s'inscrit dans un climat préoccupant, marqué par une recrudescence d'actes criminels visant les bâtiments publics, à Dijon et dans la métropole. Je déplore profondément cette montée de tensions."
Les enquêtes se poursuivent pour les deux incendies. À ce stade, les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation.