S’il y a bien un symbole qui incarne Dijon, c’est la chouette sculptée sur l’église Notre-Dame. Mais saviez-vous que d’autres représentations de chouettes et de hiboux se cachent dans le centre-ville ? On vous emmène les découvrir.

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Si vous êtes déjà venu à Dijon, ou si vous vous y promenez régulièrement, vous avez forcément entendu parler de la sculpture emblématique de la Cité des Ducs : la chouette (même s’il s’agit en réalité d’un hibou, mais c'est un autre débat !) sculptée sur l’église Notre-Dame. La caresser de la main gauche est un rituel quasi incontournable, aussi bien pour les touristes que pour les Dijonnais.

"Elle est devenue un véritable emblème de la ville", explique Bertrand Carlier, journaliste dijonnais passionné d’histoire et auteur de La véritable histoire de la chouette de Dijon. Mais saviez-vous que ce n’est pas la seule chouette qui veille sur le centre-ville de la Cité des Ducs ? Nous vous avons préparé un petit parcours pour découvrir tous les oiseaux de nuit méconnus qui se cachent dans les rues dijonnaises.

Dans la petite cour entre la maison Millière et la moutarderie Fallot

La chouette sculptée en 2001 en réponse à la décision de la mairie de Dijon. © Antoine Jacquet/France Télévisions

À quelques pas de la célèbre chouette, dans une petite cour nichée entre la fameuse maison Millière et la moutarderie Fallot, se trouve une réplique de la statue originelle. Pour comprendre l’histoire de cette copie, il faut remonter à 2001, peu de temps après le saccage de l’authentique symbole dijonnais. À l’époque, la mairie décide de confier la restauration du monument à un sculpteur… avignonnais.

"Un sculpteur bourguignon s’est opposé à cette décision. Il a donc choisi de créer une réplique de la chouette sous forme de poisson d’avril", raconte Clément Lassus-Minvielle, guide-conférencier chez Dijon Archéo Tour, historien et auteur du livre Dijon mystérieuse. Installée initialement juste à côté de la statue originale, la copie sera récupérée un an et un jour plus tard par le propriétaire de la maison Millière, où elle demeure depuis.

Sur le toit de la maison Millière

Le hibou situé sur le toit de la maison Millière à Dijon © Antoine Jacquet/France Télévisions

Décidément, la rue de la Chouette porte bien son nom ! Sur les toits de la maison Millière, on peut apercevoir deux ornements singuliers, installés vers 1928 ou 1929 : un chat noir, mais surtout un hibou grand-duc de 75 cm en faïence polychrome. Si l’histoire de la célèbre chouette de l’église est bien connue, celle de ce hibou reste entourée de mystère.

Les théories sur sa signification sont nombreuses. Clément Lassus-Minvielle nous partage celle qu’il juge la plus crédible : "Le chat est un symbole des ténèbres, du monde de la nuit, et juste derrière, le grand-duc est prêt à bondir." Autrement dit, les ducs de Bourgogne veilleraient encore à protéger les passants des frayeurs nocturnes.

Sur la statue de Minerve, au niveau de la rue Vannerie

La chouette sculptée sur le casque de Minerve pourrait aussi représenter les ducs de Bourgogne. © Antoine Jacquet/France Télévisions

Pour retrouver une nouvelle chouette, direction la rue Vannerie, plus précisément l’ancien hôtel du Commandant militaire, aujourd’hui siège de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles). Construit entre 1784 et 1787 à la demande d’Antoine Chartraire de Montigny, le bâtiment a accueilli le commandant militaire de la province de Bourgogne. Deux statues ornent le fronton de ce monument.

L’une représente Mars, dieu de la guerre ; l’autre Minerve, déesse romaine de la sagesse. Sur la coiffe de cette dernière, on distingue une chouette hulotte, oiseau souvent associé à Minerve/Athéna. Là encore, plusieurs interprétations existent pour expliquer sa présence : elle pourrait symboliser la sagesse, incarner la ville de Dijon elle-même, ou encore faire référence aux ducs de Bourgogne, qui résidaient à deux pas de l’hôtel.

Au niveau de la place Grangier

Le hibou tente de s'envoler place Grangier © Antoine Jacquet/France Télévisions

Pour terminer ce tour des chouettes et hiboux de Dijon, il suffit de se rendre à quelques centaines de mètres de là, au niveau de la place Grangier, et de lever les yeux. Sur l’horloge de l’hôtel des Postes, on peut apercevoir Le Jour et la Nuit, une œuvre sculptée par l’artiste dijonnais Paul Gasq entre 1907 et 1909. Deux personnages y sont mis en scène autour de l’horloge.

À leur gauche, un hibou, "l’emblème de la ville", selon Clément Lassus-Minvielle, semble prêt à s’envoler, veillant une dernière fois sur la cité.

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