L'AJ Auxerre affrontait au stade de l'Abbé-Deschamps l'Olympique de Marseille, samedi 22 février. Des échauffourées entre supporters se sont produites avant le match. Au total, une vingtaine de personnes a été blessée.
Les échauffourées ont eu lieu avant le début du match, peu après 19 heures. Samedi 22 février, alors que l'AJ Auxerre recevait l'Olympique de Marseille lors de la 22e journée de Ligue 1, des supporters se sont affrontés à proximité du stade de l'Abbé-Deschamps.
"Une escorte était organisée depuis le point de rendez-vous des supporters marseillais jusqu'à l'entrée du stade", détaille Clémence Choutet, directrice de cabinet du préfet de l'Yonne. "Plusieurs véhicules ont quitté cette escorte et se sont présentés à des endroits fréquentés par les supporters auxerrois."
Les altercations se sont déroulées à deux endroits : devant le bar des stades, au croisement de la rue de Preuilly, de l'avenue Yver et de la route de Vaux, et devant l'entrée dite de "la piscine" de l'Abbé-Deschamps. "Une interposition des forces de police et une bonne coordination avec les équipes de l'AJA" ont permis de rapidement "séparer les protagonistes".
21 blessés sont toutefois à déplorer, mais aucun en état critique. Quatre personnes ont été transportées à l'hôpital. Selon le quotidien L'Yonne Républicaine, plusieurs supporters marseillais portaient des cagoules et ont lancé des projectiles sur les Auxerrois. Une information que la préfecture n'a pas commentée, évoquant "des provocations de part et d'autre". Pour l'heure, aucune interpellation n'a eu lieu. Les identifications sont toujours en cours.
De violents affrontements en 2022
Des scènes similaires, quoique plus violentes, ont déjà lieu en 2022. Le 3 septembre peu après midi, là encore quelques heures avant un match AJA-OM, des ultras marseillais saccageaient le bar-restaurant l'Espacio Piscina situé juste à côté du stade.
"C'était la guerre pendant 10 minutes, 10 très longues minutes", témoignait alors le patron de l'établissement, Dimitri Quillin. Selon lui, entre 150 et 200 Marseillais s'étaient rendus sur place "pour tout péter". Des supporters de l'AJA s'interposaient pour les contenir, mais la terrasse finissait malgré tout détruite.